D'AVIGNON à ROME, en empruntant la VIA FRANCIGENA - 12.2 -

Publié le par GILDAS

                   - A PIEDS, d'AVIGNON à ROME - 12.2 -                        

J'ai  légèrement abordé, dans les articles précédents, le grand problème de ROME : LE VOL .
Victime comme des centaines d'autres personnes, je me dois de vous conter cette " aventure" qui, vous allez le voir, ne manque pas de piquant  ( oui, car la moutarde m'est montée au nez plus d'une fois !!! ). 
L'enfant qui m'a pris pour cible, j'en suis presque certain aujourd'hui,  était une gamine de 13 ou 14 ans, que j'ai confondue avec un enfant d'Amérique du Sud  ( il y a beaucoup de pèlerins d'Amérique du Sud, du Mexique...) mais qui, vraisemblablement, venait de Roumanie . 
Celui que j'ai pris pour son père lui a sans doute dit d'arréter, car ayant fini de prendre une photographie, je me suis retourné assez vivement, et j'ai croisé le regard de cette enfant qui semblait inquiet . Sur l'instant j'ai pensé que celui que je prenais pour son père la grondait et lui disait de faire attention à la circulation anarchique des véhicules  -  je m'apprétais à traverser le boulevard  et me trouvais déjà engagé sur la chaussée -.

Mais revenons à la chronologie des évènements.
Il est 13h30 lorsque j'arrive sur la PIAZZA PIO XII; j'embrasse du regard la totalité de la place SAINT-PIERRE. La BASILIQUE,  flanquée de chaque côté de  deux immenses déambulatoires aux superstructures embellies de grandes statues de Saints, le tout soutenu par d'immenses colonnes de pierres,  semble dire " Venez à moi ! " et donne cette impression de bras protecteurs qui vous enlassent. 
Je voyais l'esplanade plus grande; l'effet d'optique transmis par les objectifs des caméras à travers la fenètre cathodique  de nos téléviseurs agrandit la réalité. Celà dit , tout est grandiose.
Je me place dans la colonne de visiteurs qui , un par un, passent sous le portique de détection de métaux. Devant moi, deux femmes sont interdites d'accés car elles avaient les bras nus. Et moi qui suis en tee-shirt et short ???.
J'arrive devant le portique; sur la gauche un policier me demande de mettre mon sac à dos sur un tapis roulant muni d'un tunnel-scanner. Il est obligé de le maltraiter pour le faire entrer. Il ressort : " tout est OK! " . Dans le sac il y avait un couteau, une gamelle, des couverts, un quart et des boites de sardines ....!!!
Je dépose le sac à la consigne ( obligatoire ) et c'est, léger, que je pénètre dans la BASILIQUE SAINT-PIERRE.
Je suis déçu, je m'attendais à voir un lieu de silence dédié à la prière et au recueillement et n'ai vu que touristes , flashs..., brouhaha..
Seule la nef permet de s'isoler " un peu" en prière. Elle est flanquée de chaque côté de sièges, occupés à droite par les cardinaux . Une magnifique et monumentale oeuvre, toute de feuilles d'or, représentant le SIEGE de SAINT PIERRE et les DEUX CLEFS prises dans un effet de drapage, occupe tout le fond.

        

      

Je visite tous les recoins autorisés , puis vers 16h30 commence à m'inquiéter de ma future nuit à passer à ROME.
Je m'informe auprés de plusieurs responsables mais aucun n'a de solution et ce n'est que lorsque sur le parvis de Saint-Pierre je commence à manifester trés fortement  ma colère, soulignant la totale indifférence de ce lieu Saint par excellence à l'égard d' un pèlerin qui demande simplement l'hospitalité que , d'un tout à coup certains se mettent à me parler en français, me donnant quelques orientations de recherche, beaucoup me disant de m'adresser à l'Ambassade..... 


                                                             
                                                             
                         A SUIVRE....                   

Publié dans voyages

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